L'artisanat du cintrage PVC avec Maxime et Mickaël

Dans l’univers de la menuiserie, certaines compétences relèvent d’un véritable artisanat. C’est le cas du cintrage PVC, un savoir-faire qui transforme des barres droites de PVC en formes uniques et sur-mesure. Maxime et Mickaël travaillent chaque jour dans cet atelier où l’exigence technique se mêle à la passion du geste bien fait.

Un travail sur-mesure qui demande rigueur et adaptation

Lorsqu’on demande à Mickaël comment il expliquerait son métier à quelqu’un qui ne le connaît pas, il répond simplement : « Le cintrage, c’est une menuiserie qu’on met en forme. On part d’une barre droite et on lui donne la forme voulue. Ça peut être arrondi, un triangle, un trapèze… C’est vaste ! »
Un travail minutieux qui exige de la rigueur et une parfaite connaissance des matériaux. Rien n’est standardisé, chaque menuiserie est unique et doit être fabriquée sur-mesure, ce qui demande une capacité d’adaptation constante. « Aucun projet ne ressemble à un autre. Chaque jour, on travaille sur des formes différentes, des contraintes spécifiques. On ne peut pas appliquer une règle fixe, on doit s’adapter en permanence » explique Mickaël.

Avant le cintrage : une phase de préparation essentielle

Avant de déformer une barre de PVC pour lui donner sa forme définitive, un travail rigoureux de préparation et de calcul est indispensable. La première étape consiste à analyser le plan et les dimensions précises du châssis, puis à déterminer les rayons de courbure, les angles et les points de découpe. Une erreur de quelques millimètres peut compromettre toute la pièce ! « Pour cintrer, il faut connaître tous les profils PVC sur le bout des doigts » précise Maxime. « Savoir leurs dimensions exactes, comment ils vont réagir à la chaleur, quel recouvrement appliquer, savoir souder, ajuster… On ne peut pas se permettre d’y aller au hasard ».

Après avoir effectué les calculs, la barre de PVC est chauffée dans un bain d’huile végétale à 135°C. Lorsqu’elle devient suffisamment malléable, elle est déposée sur la table de réglage, préalablement paramétrée, afin d’acquérir sa forme définitive. À ce moment, l’œil de l’opérateur joue un rôle essentiel : un amauvais positionnement ou un temps de chauffe mal adapté entraînerait la nécessité de tout recommencer ! « Ce qui me surprend toujours, c’est de voir le PVC devenir tout mou, et ensuite reprendre sa nouvelle forme définitive. C’est fascinant ! » ajoute Maxime, avec un sourire.

La technicité et la passion du geste au cœur du savoir-faire

Si on demande à Maxime et Mickaël ce qu’ils aiment le plus dans leur métier, la réponse est unanime : la diversité et l’autonomie. Contrairement à d’autres postes plus spécialisés, le cintrage permet de suivre l’ensemble du processus de fabrication. « On fabrique le châssis de A à Z » explique Mickaël. « On ne fait pas qu’un bout de la production, on suit tout le processus. Ça nous permet d’être polyvalents et d’avoir une vraie maîtrise du produit final ». Un aspect qui donne à ce métier une vraie dimension passionnante. Maxime le confirme : « Ce qui me plaît, c’est que chaque pièce est différente. On ne répète jamais exactement le même geste. Il faut s’adapter, réfléchir. Et à la fin, voir le résultat, c’est satisfaisant ! »
Lorsqu’on lui demande quel est l’outil dont il ne pourrait pas se passer, Maxime répond immédiatement : « Mes mains et mes ciseaux. J’adore travailler le matériau, sentir la matière sous mes doigts. La visseuse et la cintreuse sont essentielles, mais ce qui fait la différence, c’est la précision du geste ». Un attachement au travail manuel qui traduit l’artisanat et l’exigence du métier.

Un métier qui intéresse et qui exige de la minutie

Lorsque nos clients et partenaires viennent visiter l’atelier, l’espace cintrage est toujours un point d’attraction, ils observent le processus, intéressés par la transformation du PVC. « Ils nous demandent comment on fait pour passer d’une barre droite et rigide à une forme arrondie » raconte Maxime, « c’est concret, c’est visuel, et c’est ce qui marque les gens ».
Mais au-delà du spectacle, ce travail repose sur une exigence de qualité constante. Chaque étape est contrôlée avec minutie, et rien n’est laissé au hasard. « On mesure tout, à chaque étape. Après le cintrage, après la soudure, avant l’assemblage… Tout est noté, tout est vérifié. C’est ce qui garantit la qualité du produit final » souligne Mickaël.
Les moindres écarts sont corrigés immédiatement pour s’assurer que la menuiserie finale s’adapte parfaitement. Cette rigueur, répétée jour après jour, fait toute la différence.

Une transmission du savoir et de la passion

Et si demain, une nouvelle personne venait rejoindre l’équipe ? Quels conseils leur donnerait-ils ? « Avoir l’envie de bien faire » répond Maxime, et surtout « être fier de ce qu’on fabrique. C’est un métier où l’on doit être impliqué, où l’on ne peut pas faire les choses à moitié ». Mickaël continue : « lui montrer que c’est un travail intéressant, qu’il ne vienne pas à reculons. Il faut aimer ce qu’on fait, sinon, ça se ressent ». Le cintrage PVC est un métier de transmission. Il demande du temps et une véritable volonté d’apprendre.

Le cintrage PVC, un artisanat moderne et exigeant

Le cintrage PVC n’est pas seulement une technique de fabrication, c’est un savoir-faire à part entière, un mélange de rigueur, de patience, de précision. Pour Maxime et Mickaël, ce métier se résume en trois mots : passion, fierté et polyvalence. Grâce à leur implication, le métier évolue tout en restant profondément humain

Derrière chaque châssis cintré, il y a bien plus qu’une simple menuiserie : il y a le savoir-faire manuel, l’expertise et l’investissement personnel de nos salariés. Prochainement, découvrez le portrait de Sylvain, en poste à l’atelier cintrage depuis… 1999 ! En attendant, découvrez les autres membres de nos équipes.

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